Au début, tout est facile, l’imagination est débordante et les phrases s’envolent sans frein. Les stylos s’amusent à écrire des histoires et les idées trouvent leurs mots. Puis le quotidien de l’adulte… Les cahiers et les carnets ne sortent plus de leur tiroir. L’ordinateur ne sert plus qu’à écrire des courriers administratifs ou des lettres de candidatures. Les histoires sont toujours là, dans un coin de la tête mais elles n’en sortent plus, prisonnières de la routine. Le jugement montre son visage et son regard détruit tout sur son passage. Alors, les idées se font de plus en plus silencieuses et l’imagination s’endort, bercée par un cerveau conformiste. Mais l’amour est encore présent, sa flamme ténue reste ardente et il ne faut qu’un léger souffle pour la raviver. Un signal d’alerte résonne quand l’oxygène se raréfie, il y a danger. La créativité va s’éteindre. Il faut raviver le feu intérieur ! Alors les carnets s’ouvrent à nouveau et accueillent de nouvelles idées. Le désir est toujours là, malgré la peur du jugement et l’auto-censure qui sont persistantes. Il faut les affronter ! Le temps est passé, mais il n’est pas trop tard pour s’amuser, se faire plaisir et assumer qui l’on est. Retrouver ce que l’on a égaré devient un but à atteindre et alors la vie reprend son sens, car finalement la créativité est innée et propre à chacun.e.