Exercice d’écriture créative créé par Pascal Perrat, ÉVEILLEUR D’IDÉES ® :
Il faisait beau, je voletais. Subitement, j’eus le bourdon, je me suis demandé quelle mouche m’avait piqué…
Mon texte :
Il faisait beau, je voletai. Subitement, j’eus le bourdon, je me suis demandé quelle mouche m’avait piquée. Je décidai de me rendre au marché aux puces pour y retrouver mon amie et confidente Beesbeth. Elle y tenait un stand pour vendre du miel. Sa seule compagnie suffisait à rendre mon humeur joyeuse et ses blagues me faisaient bien rire. Beaucoup pensaient qu’elle avait une araignée au plafond, mais moi je ne la trouvais pas du tout Bzzzzizarre.
Elle n’avait qu’un seul défaut : son petit ami, un papillon de nuit. On peut dire qu’en rencontrant cette larve, elle s’était mise dans un sale guêpier. Il traînait toujours avec un vieux pou, aussi moche que vaurien. Ces deux scélérats, les “Pappou”, comme ils se faisaient appeler dans le milieu, étaient toujours dans les mauvais coups. Mais comme elle était piquée, impossible de lui faire entendre raison.
L’amour est un nectar gluant qui n’a pas le même goût pour tout le monde.
J’espérai qu’un jour elle prenne son envol pour le quitter.
Au moment où j’arrivai, je vis un attroupement, proche du stand de mon amie. Plus loin, j’aperçus l’unité d’élite “la fourmilière ». Il s’était passé quelque chose de grave et je m’empressai de me poser, tout en cherchant du regard Beesbeth. Ses ailes étaient baissées et je devinai son chagrin quand enfin je pus la rejoindre. Elle s’était à peine éloignée derrière un saule-pleureur.
La cheffe de la fourmilière, la commandante Lareine, était en plein interrogatoire de ce pou abject. Elle tentait de lui tirer les vers du nez. Il avait assisté à toute la scène et il allait devoir tout raconter s’il ne voulait pas se prendre un coup de peigne. Au sol, au milieu du groupe de curieux, gisait le corps sans vie du papillon de nuit. Il s’était pris un coup de dard dans le dos et cela lui avait été fatal. Lareine pensait à un coup du gang des frelons asiatiques. Des bruits couraient comme quoi leurs œufs avaient été volés pour être éliminés et c’est le duo de choc Pappou qui aurait honoré le contrat, pour le compte des taons italiens. Une vengeance était prévisible. Lareine avait un bon indic dans le quartier, une mite qu’elle avait mis au trou quelques mois plus tôt.
Je tentai de consoler mon amie tout en contenant ma joie retrouvée.
Punaise ! J’aurais bien été voir un petit ver pour fêter ça !
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